Microfinance à Madagascar : quelles mesures prendre face aux risques d’impayés lors d’un prêt ?

La plus grande crainte des banques et des institutions de microfinance Malagasy est que leurs clients ne soient pas en mesure de rembourser leurs prêts, mais à chaque problème une option. Quelles mesures une agence de microfinance doit-elle prendre ?

L’objectif d’une microfinance

La Banque Centrale de Madagascar agrée la microfinance à Madagascar comme institution de dépôt. Son but est de faire baisser la pauvreté et de lutter contre l’exclusion sociale et économique en simplifiant l’accès à des solutions financières de qualité en adéquation aux réalités du marché Malagasy. Dans l’ensemble, 70 % des emprunteurs résident dans des secteurs ruraux et utilisent les prestations financières numériques. En effet, grâce aux solutions de mobile money des millions de Malgaches auparavant exclus du système bancaire peuvent désormais faire un dépôt, un retrait, un transfert de l’argent et effectuer des paiements facilement depuis leur téléphone mobile. Vous pouvez voir le site de l’éditeur pour avoir de plus amples renseignements sur les prêts en microfinance.

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De même, la microfinance à Madagascar consiste en des prêts collectifs pour la production de riz et de légumes, l’achat de petit électroménager, des comptes d’épargne collectifs, ainsi que des prêts et fournitures pour l’emmagasinage dans ses greniers ou dans ceux des villages.

Microfinance à Madagascar : faire une étude de risques et former les bénéficiaires des prêts

La microfinance à Madagascar doit savoir comment faire une étude derisques. En effet, on ne peut pas prêter de l’argent à tous ceux qui en demandent. Vous devez choisir quelqu’un qui est disposé et capable de rembourser. Et une fois la confiance établie, vous devez assurer le suivi auprès de vos clients. Le risque est au cœur du métier de la microfinance à Madagascar.

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Ainsi, les agences de microfinance forment leurs emprunteurs, notamment avant le décaissement du premier prêt. Compte tenu des difficultés rencontrées par de nombreux emprunteurs peu instruits, les IMF disposent de programmes spéciaux de formation à la gestion des microentreprises. Il explique également le fonctionnement du remboursement des prêts et du cycle du crédit.

Pour l’agence de microfinance, les activités de formation visent à mobiliser et à développer les ressources des emprunteurs, en leur donnant les moyens de : 

  • utiliser judicieusement leur argent
  • générer des activités génératrices de revenus.

Les garanties des prêts

Toutefois, la microfinance à Madagascar est spécifiquement exposée à des risques d’impayés, que ce soit en raison d’événements familiaux : maladie, hospitalisation, décès ; de malversations ou détournements, d’événements climatiques : sécheresses, inondations, ou encore de baisses brutales des coûts de vente des produits agricoles auxquels elles sont exposées. C’est pourquoi une agence de microfinance demande de plus en plus de garanties telles que :

La garantie agricole, cela veut dire un engagement sur une récolte invendable jusqu’à ce que la dette soit remboursée.

La caution par groupement à savoir le groupement s’engage à garantir ses créanciers et effectuer le paiement au nom de l’agriculteur débiteur.

La délégation de paiement qui est un ordre alloué à celui qui achète la récolte préalablement sélectionné, d’acquitter le créancier au nom de l’agriculteur débiteur.

 

 

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